Enseignante et Interprète en ligotage Japonais par corde.
緊縛師、緊縛責め縄演や教師。

Le credo d’Isabelle, tiré de Confucius : «Ne jamais se lasser d’apprendre, ni d’enseigner aux autres».

Poppy and Isabelle Hanikamu during a memorable performance in Tokyo, during O Nawa Asobi event (Nov. 2016)
Isabelle Hanikamu is sitting beside Iroha on the tatamis mats in the old house of Roppongi.

Née en 1961, Isabelle Hanikamu【井佐鐘】a pris conscience du monde du bondage japonais à l’âge de 32 ans, alors qu’elle montait des films à contenu adulte, puis a découvert le style du maître Naka Akira. Après avoir étudié avec lui pendant quelques années, elle a créé son propre groupe d’étude et de partage “Nawakai 縄界 (Rope World)” et n’a cessé de parcourir le monde pour diffuser son style et sa façon de jouer avec les cordes. Elle s’est produite dans certains des plus grands endroits du Japon comme O Nawa asobi, Jyohya club, Mitsu mitsu, UBU, ainsi qu’en Amérique du Nord, en Europe et en Australie.

Isabelle travaille également avec des productions cinématographiques et l’industrie du divertissement en tant que consultante et artiste (Madonna, Les 7Doigts…)

Professionnellement, elle réalise et monte des publicités télévisées depuis 1975. Elle a également travaillé pour de nombreuses agences de production cinématographique et de publicité en tant que directrice artistique. Cela lui confère une solide expertise en matière de création d’images et de décors, en particulier pour la direction artistique.

Après avoir grandi dans le sud de la France, elle s’est installée à Paris pour son travail au début des années 80. C’est à cette époque qu’elle découvre le bondage par la corde en travaillant pour l’industrie du cinéma pour adultes.

Isabelle Hanikamu is lying on the tatamis mats under Iroha who is suspended in the old house of Roppongi. They look each others in the eyes.

Son odyssée avec l’art et la beauté du bondage japonais a commencé lorsqu’elle a embrassé son fort désir de vivre le kink en elle. A ses débuts, elle était motivée par le désir d’être attachée, elle a commencé le self bondage pour explorer la sensualité de son propre désir. C’est ainsi qu’on lui a demandé d’attacher d’autres personnes lors d’événements. Depuis, sa vie est consacrée à la manière japonaise d’attacher les gens pour le plaisir sensuel ou sexuel, la beauté du Kinbaku semenawa (緊縛責め縄術 corde serrée qui tourmente).

Lorsqu’elle attache, elle recherche l’exaltation, l’amour, la sensualité, l’échange de pouvoir, mais aussi la beauté de toutes les expressions corporelles, de tous les sentiments et de toutes les sensations. Elle n’est là que pour celui qu’elle a pris dans ses cordes et sa toile émotionnelle.

-Lorsque je partage des «moments de cordes» avec quelqu’un, je ressens le pouvoir et le désir de rendre cette personne plus belle à mes yeux par l’abandon total de sa volonté à la mienne.